Cette soirée est pensée dans le cadre de la Périphérie du 40e Marché de la Poésie de Paris. Pour l’occasion, quatre poètes sont invité·e·s à échanger leurs poésies et univers dans un espace intime et chaleureux de la Maison poème. Les deux poètes français·e·s seront Véronique Pittolo et Jean Pascal Dubost, et du côté belge, Alexandre Curlet et Nathaniel Molamba.

Nathaniel Molamba sera accompagné musicalement par Victor Guezennec.

Un moment coorganisé par les Midis de la poésie, le Marché de la Poésie de Paris et la Maison poème.

Mardi 23 mai de 19h00 à 20h15 - gratuit sur réservation

Pour en savoir plus sur les poètes et poétesse invité·e·s :

Né en 1994 à Ixelles, Nathaniel Molamba est diplômé de l'école de recherche graphique (ERG) et du master d'écriture contemporaine de l'ENSAV La Cambre à Bruxelles. Auteur, graphiste et performeur, sa recherche questionne le rapport au réel à travers l'écriture créative, la scène et la philosophie. Auteur de nouvelles et de poésie, il poursuit actuellement l'écriture d'un roman et l'enregistrement de textes en parallèle de l’animation d’une maison d’édition : le Mot / Lame.

Alexandre Curlet est un artiste et poète Belge.

Son travail plastique est à la croisée de l’héritage minimal et conceptuel. Par un usage radical du pigment dans des installations in-situ, il explore ses capacités à faire image par sa matière, par la couleur et par la révélation de traces. D’autre part, il se sert du texte pour produire, dans l’espace, une œuvre sculpturale et rythmique. Il s’occupe également d’un musée mental dont il fait visiter les diverses expositions lors de performances d’écoute.Butterfield, son premier livre, est un livre de poésie expérimentale, associant installation sonore, poésie-fiction et minimalisme plastique. Les poèmes retranscrivent en les modifiant les notes prises sur le vif par Igor, personnage imaginaire et mort.

Véronique Pittolo
« Les images ont toujours nourri mon écriture : l’histoire de l’art (Daniel Arasse), l’art contemporain (mon activité de critique à Beaux Arts Magazine, Art Press, Photographie Magazine), la cinéphilie sur le petit écran (Cinéma de minuit). Ces éléments ont façonné mon imaginaire qui doit autant à Flaubert, Nerval, Virginia Woolf, qu’aux figures rêveuses de Piero della Francesca et aux plans séquence d’Alfred Hitchcock. L’éclatement de la narration chez Godard m’influença également, et me conduisit à élaborer une esthétique du Montage, à produire des effets de rupture, entre essai et prose poétique.
Absorber dans le champ de la poésie les personnages de contes, de la mythologie, du cinéma, et de l’histoire de France, m’a permis de questionner l’effet de retour des constructions héroïques sur nos existences.

Jean-Pascal Dubost vit au cœur de la forêt de Brocéliande en Bretagne. Il y a co-fondé l’association Dixit Poétic par laquelle il organise depuis 2014 le festival annuel des poésies contemporaines Et Dire et Ouïssance, ainsi que de multiples actions en poésie sur le territoire. Critique littéraire, il est un des principaux collaborateurs du site Poezibao, et publie des articles ou des notes de lecture sur la poésie contemporaine dans d’autres revues et sites. Poète, il a publié près de trente ouvrages, ou de poésie (Et Leçons Et Coutures, 2012, éd. Isabelle Sauvage ; Fantasqueries, 2016, éd. Isabelle Sauvage ; & Leçons & Coutures II, éd. Isabelle Sauvage, 2018), Assemblages & Ripopées (Tarabuste, 2022), La Pandémiade (éd. Isabelle Sauvage, 2022), ou de proses diverses (Du travail, journal, L’Atelier contemporain, 2019 ; Compositions, notes, 2019, Rehauts ; Phrases de la mort, L’Atelier contemporain, 2022).

© Élise Comte - Sacha Boccara - Michel Durigneux