Dans le cadre de Europalia Arts Festival Romania 2019
En partenariat avec UCLouvain Culture
Avec Simona Popescu, Floarea Ţuţuianu, Moni Stănilă & Linda Maria Baros, poétesses & Yuina Takamizo, saxophoniste
Cinq voix, trois générations, cinq styles : dans le cadre de Europalia Romania 2019, les Midis de la Poésie proposent une rencontre autour de la poésie roumaine contemporaine.
Simona Popescu, poète, romancière et essayiste, est maître de conférences à l’Université de Bucarest, où elle enseigne l’histoire de la littérature roumaine et anime des ateliers d’écriture. Elle a publié cinq livres de poèmes (dont le dernier, "Travaux en vert, ma plaidoirie pour la poésie", a été partiellement traduit en français et en allemand), des essais et deux livres de « critifiction » consacrés au poète surréaliste Gellu Naum.
Floarea Ţuţuianu, née le 5 août 1951 en Roumanie, est à la fois poétesse et peintre. Elle est l’autrice de sept recueils qui mêlent poèmes et œuvres picturales, dont : « La femme-poisson » en 1996, « Libresse oblige » en 1998, « L’Art de la séduction » en 2002 et « Le corps de la lettre » en 2017. Ses textes ont été traduits en anglais, italien, allemand, polonais et tchèque. En français, plusieurs de ses poèmes ont été réunis dans l’anthologie « Je guéris avec ma langue » (sélection et traduction par Linda Maria Baros) publiée en 2013 aux éditions Caractères. Elle a reçu le Prix de poésie Lucian Blaga en 2007 et le Prix Mircea Ciobanu en 2017.
Née en 1978 en Roumanie, Moni Stănilă vit et travaille à Chişinău. Après avoir étudié et enseigné la théologie, elle décide de se consacrer entièrement à l’écriture. Actuellement, elle est chroniqueuse pour la presse écrite et dirige avec Alexandru Vakulovski le cénacle littéraire Republica de la Bibliothèque nationale de la République de Moldavie. Moni Stănilă est l’auteur des recueils « Postoi parovoz. Les confessions d’une dogmatiste » (2009) et « Sagarmatha » (2012) qui ont tous les deux reçu le Prix de poésie du Ministère de la culture de la République de Moldavie. Ses textes sont traduits en anglais, allemand, suédois, russe, azéri et turc. Plusieurs de ses poèmes ont été publiés en français dans Le Journal des Poètes (2015) et dans la revue La Traductière (2016).
Poète, traductrice et éditrice née en 1981, Linda Maria Baros vit à Paris et a étudié à la Sorbonne. Elle est docteure en littérature comparée et a publie six recueils dont « La Maison en lames de rasoir », prix Apollinaire 2007, dont elle est secrétaire générale depuis 2011. Elle est également rapporteur général de l’Académie Mallarmé, vice-présidente du PEN Club français, directrice de la maison d’édition La Traductière et du Festival franco-anglais de poésie / Poésie Poetry Paris, rédactrice en chef de la revue La Traductière. Elle organise depuis 2005 le festival Primăvara poeților / Le Printemps des Poètes dans 55 villes de Roumanie.
La poétesse Angela Marinescu (qui ne sera pas parmi nous mais dont des poèmes seront lus) est née en 1941 à Arad. Après avoir fait ses débuts littéraires avec Sânge albastru (Sang bleu, 1969), elle a publié quinze autres recueils de poèmes, dont Cocoșul s-a ascuns în tăietură (Le coq s’est caché dans l’entaille, 1996), Fugi postmoderne (Fugues postmodernes, 2000), Îmi mănânc versurile (Je mange mes vers, 2003), Limbajul dispariţiei (Le langage de la disparition, 2006), Întâmplări derizorii de sfârșit (Événements dérisoires de la fin, 2006) et Probleme personale (Problèmes personnels, 2009). En parallèle, elle a publié deux recueils d’essais. Voix marquante de la poésie roumaine, Angela Marinescu s’est vu décerner de nombreux prix littéraires tels que le Prix Nichita Stănescu (1990), le Prix de poésie de l’Union des écrivains de Roumanie (2000) et, pour l’ensemble de son œuvre, le Prix Mihai Eminescu (2006). Une anthologie bilingue d’Angela Marinescu, Îmi mănânc versurile/Je mange mes vers, a été publiée en français, dans la traduction de Linda Maria Baros, chez L’Oreille du Loup (2011). Cette année paraîtra sa seconde anthologie d’auteur en français – Problèmes personnels, choix et traduction par Linda Maria Baros, La Traductière.
Yuina Takamizo est une saxophoniste née au Japon à Akita en 1990. Elle étudie la musique au Senzoku Gakuen College of Music (Japon) auprès de Shinichi Iwamoto, et auprès de Alain Crepin et Simon Diricq, au Conservatoire royal de Bruxelles. Sa thèse finale s’intitule "Jacqueline Fontyn, sa contribution à l'histoire de la musique contemporaine" où elle analyse le développement du rôle de femme compositrice dans la musique contemporaine post-deuxième guerre mondiale. En 2017, elle joue deux recitals intitulés "Femmes dans la musique contemporaine", à la Maison Culturelle Belgo-Roumaine Arthis et à l’auditorium de Conservatoire royal de Bruxelles. En tant que soliste, elle joue la pièce Facetten/P.Cabus pour saxophone et orchestre avec l’orchestre d’ARTS au carré, en 2018.